Rééducation
Musculo-Squelettique

Selon la définition de IFOMPT (International Federation of Orthopaedic Manipulative Physical Therapists). La kinésithérapie est fondée sur un raisonnement clinique, en utilisant un traitement très spécifique, y compris des techniques manuelles et exercices thérapeutiques. Aujourd'hui, heureusement, l'utilisation de la thérapie manuelle dans le traitement des troubles musculo-squelettiques a gagné le respect et cela est dû en grande partie à l'engagement des kinésithérapeutes de manipulation qui a donné une grande impulsion au développement de la spécialité.

 
 

Parmi ces exposants étaient des noms comme Maitland, Kaltenborn, Paris, Lamb, Muligan, et McKenzie. Les kinésithérapeutes qui utilisent la thérapie manuelle sont encouragés à utiliser le raisonnement clinique allié à la recherche de preuves scientifiques dans leur pratique quotidienne sans oublier l'importance de l'approche biopsychosociale pour le patient. Cette philosophie de combiner l'art et la science a contribué à l'évolution de la thérapie manuelle dans le traitement des troubles musculo-squelettiques.

“La gentillesse est à la morale ce que
la kinésithérapie est à la médecine.”

- Emmanuel Jaffelin

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Centre de Kinésitherapie
3 Villa Collet.
75014 Paris

 

 

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En TRAM (T3a)

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En Bus

Ligne Vanves-Lycée Michelet, station Didot [Bus 58]


Horaires

Du Lundi au Vendredi : 8H - 20H

Dysfonctions du Système Nerveux Périphérique

Les nerfs sont ignorés à plusieurs reprises comme un tissu qui peut causer des blessures. Lorsque les nerfs s'enflamment ils peuvent causer de la douleur, de l'engourdissement et des fourmillements. Et comme n'importe quel autre tissu conjonctif, les nerfs peuvent perdre leur mobilité impliquant des restrictions de mouvement. Nous nous concentrons sur l'amélioration de la mécanique et de la physiologie du nerf pour lui redonner sa fonction normale grâce aux techniques neurodynamiques.

Exemples des pathologies :

  • Syndrome du canal carpien
  • Syndrome du tunnel tarsien
  • Sciatique

Dysfonctions Musculo-Squelettiques Générales

Après une évaluation minutieuse nous établissons une intervention personnalisée et individualisée.

Exemples des pathologies :

  • Tendinite / tendinopathie
  • Torticolis
  • Entorses
  • Cervicalgie
  • Dorsalgie
  • Lombalgie
  • Céphalée cervicogénique
  • Arthrose
  • Polyarthrite rhumatoïde
  • Pré et post-opératoire orthopédique et rhumatologique

Rééducation de l'épaule

Instabilités, tendinopathies de la coiffe des rotateurs, bec acromial…. La rééducation de l’épaule a connu de grands changements de pris en charge sur ces 15 dernières années. Les travaux menés d’analyse biomécanique de l’ensemble de la région thoraco-cervico-scapulaire ont abouti à une remise en cause des dogmes de cette rééducation. Nous proposons la rééducation de type « CGE » ou Complexe Global de l’Epaule issue des travaux de T.Marcq, R.Sohier ouPr.Gajet qui est préconisée aujourd’hui par l’HAS. Nous avons acquis cette compétence lors de la rédaction de notre mémoire de fin d’étude ou lors de formation post-diplôme spécifique.

Les grands axes de travail proposés sont :

  • - La récupération des amplitudes de toutes articulations limitées de l’ensemble du membre supérieur (poignet, coude, épaule), des articulations rachidiennes du bassin à l’occiput, des articulations costo-sterno-claviculaire et acromio-claviculaire et enfin du plan de glissement omo-serrato-thoracique.Tout ce travail doit permettre au patient d’être capable de bien positionner son thorax en ouverture, son épaule et notamment son omoplate « en bas et en arrière ». Cette position évite les conflits antérieur ou supérieur responsables de la plupart des pathologies.
  • - Le bon centrage passif et actif de la tête humérale qui se fait par une bonne contractilité des muscles courts monoarticulaires de la coiffe des rotateurs

  • (et non des abaisseurs comme avant préconisé) mais également des muscles trapèzes moyen et inférieurs et du dentelé antérieur pour l’omoplate.
  • - La mise en place d’une routine d’exercice d’entretien et d’échauffement préventive adaptée aux besoins du patient.

La rééducation de l’épaule opérée (suture tendineuse, retension capsulaire BANKART, acromio-plastie, butée osseuse LATARGET etc..) découle des principes du CGE et de la physiologie traumatique du corps humain. Elle suit en générale ces différentes étapes :


  • - 3 premières semaines passives
  • - 3 à 6 semaines reprise du travail actif aidé
  • - 6 semaines à au moins 3 mois : reprise active et ré-athlétisation

Rééducation
ligament croisé

La rupture du ligament croisé antérieur ou LCA est une blessure grave et malheureusement fréquente du sportif (football, handball, rugby, ski et…). Elle peut survenir lors d’un traumatisme violent mais également très souvent seul lors d’un mouvement relativement classique et banal de pivot, une réception de saut ou un changement rapide de direction. Elle est très souvent due à un manque de maintien et de stabilité du genou; notamment dans l’alignement primordial « hanche-genou-cheville ». Ce maintien est possible uniquement par :

  • - Une parfait mobilité de l’ensemble des articulations du bassin et du pied jusqu’à la hanche

  • - Des contractions musculaires efficaces en force, endurance et vitesse de réaction (travail proprioceptif) des muscles de la voûte plantaire, du long fléchisseur de l’hallux, du tibial postérieur, des ischios jambiers, du moyen fessier et des rotateurs externes de hanche.

Les rééducations en pré opératoire et en post-opératoire auront pour but de redonner une mobilité une stabilité et un maintien physiologiques de l’articulation quelque soit l’activité physique autorisée et pratiquée. Il existe trois types d’opération possibles qui ont fait leur preuve: Kenneth Jones (tendon rotulien), Mac INTOSH (facia lata), et DIDT/DT4tls (ischios jambiers). Quelque soit le type d’opération, les différentes phases de rééducations sont :

  • - 6 premières semaines : dégonflement du genou, atteinte 120 degrés de flexion de genou et acquisition de l’extension active pure permettant le verrouillage du genou et ainsi une marche sans boiterie ni aide de marche

  • - De 6 semaines à 4 mois : renforcement musculaire fonctionnel (chaîne fermée privilégiée) permettant à 3 mois la reprise de la natation (sauf brasse) et à 4 mois la reprise de la course en ligne droite.
  • - De 4 à 6 mois : travail musculaire progressif permettant le retour de la stabilité et du maintien de l’alignement hanche-genou-cheville évoqué ci-dessus notamment lors travail du pivot permettant la reprise du sport de pivot sans contact à 6 mois.
  • - De 6 à 9 mois : ré athlétisation et travail de la stabilité du genou pour les sports de pivots avec contact permettant une reprise de tous les sports à 9 mois post-opératoire.
  • - La parfaite connaissance des protocoles, l’équipement et la possibilité proposée au patient de faire des séances longues font que la rééducation du ligament croisé antérieure du genou opérée ou non est une des spécialités du cabinet.

Les blessures
en course à pied

La rupture du ligament croisé antérieur ou LCA est une blessure grave et malheureusement fréquente du sportif (football, handball, rugby, ski et…). Elle peut survenir lors d’un traumatisme violent mais également très souvent seul lors d’un mouvement relativement classique et banal de pivot, une réception de saut ou un changement rapide de direction. Elle est très souvent due à un manque de maintien et de stabilité du genou; notamment dans l’alignement primordial « hanche-genou-cheville ». Ce maintien est possible uniquement par une parfaite mobilité de l’ensemble des articulations du bassin et du pied jusqu’à la hanche

Parmi ces pathologies, on retrouve fréquemment :
  • - le syndrome de la bandelette ilio tibiale (ou syndrome du TFL, ou syndrome de l’essuie glace) : douleur sur la face externe du genou lors de la course
  • - le syndrome rotulien : douleur au niveau de la rotule, lors de la course mais également lors de stations assise prolongées
  • - les tendinopathies rotuliennes ou achilléennes
  • - la périostite tibiale : douleur au niveau de la face interne du mollet
  • - l’aponévrosite plantaire : douleur sous la plante du pied

Chacune de ces pathologies dispose d’un plan de traitement propre, à adapter à chaque patient. Les grandes lignes de la prise en charge par le kinésithérapeute sont les étirements des muscles

du membre inférieur, le massage transversal profond (MTP), le renforcement musculaire afin de réharmoniser les forces, et enfin l’éducation. Cette dernière notion est très importante, car au-delà du problème anatomique, il faut rechercher un ou plusieurs facteurs externes, tels que la technique de course et le chaussage.
L’alternative consiste donc à courir avec des chaussures plus minimalistes, de manière à se rapprocher de la physiologie de l’Homme, qui est de courir sur l’avant pied. Cette transition doit se faire progressivement, en suivant un planning d’entrainement précis, que nous sommes aptes à programmer. Enfin, pour compléter cette prise en charge, on pourra effectuer une étude de la course sur tapis, afin de corriger les éventuels défauts.